mardi 17 janvier 2017

PETIT CAMP : Une Can pour nous-mêmes et par nous-mêmes

Dans le monde du foot-business, la Coupe d’Afrique des Nations est en train de gagner des trophées. Mais à quel prix ? Si on n’y prend pas garde, cette grande fête de la jeunesse africaine risque de nous échapper pour tomber entre les mains de capitalistes soucieux que de l’appât du gain. C’est vrai que le meneur de jeu du sport aujourd’hui est le business, mais des compétitions comme la Can doit prendre en compte beaucoup de paramètres. Par exemple, pour les droits télévisuels de cette compétition, ils ont été cédés à une société française qui les a vendus très chers mêmes à nos télévisions. Normal peut-être parce qu’elle cherche une rentabilité financière et un retour sur investissement. C’est à l’organe confédéral chargé de gérer le football africain, la Caf, de replacer cette compétition au cœur de la marche de notre continent. Pour que la rétrocession des droits télévisuels prenne en compte la capacité financière des pays. Aussi, sur le namimg de la compétition, cette façon du sponsoring à donner le nom d’une compétition sportive à une marque, pourquoi pas choisir parmi les entreprises africaines qui sont de véritables tycoons et des modèles de vertu en matière de transparence, de respect des droits de l’Homme et de la protection de l’environnement, entre autres. Depuis que la Caf s’est lancée dans cette entreprise de namimg, ce ne sont que les multinationales non africaines qui sont choisies. Peut-être qu’elles ont plus de moyens que celles africaines. Mais une Coupe d’Afrique des Nations, comme l’indique son nom, devrait promouvoir d’abord les joueurs africains et les entreprises africaines. Sans être « afrocentriste », il est temps que l’Afrique joue pour elle-même et par elle-même dans cette compétition qui est en train de s’imposer au plan mondial, tant sur le spectacle proposé sur les pelouses que les stars qui la jouent. Ce sera alors une Coupe d'Afrique des Nations pour les Africains et par les Africains. Une Afrique fière de ses guerriers, sur et en dehors du terrain….

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