La Coupe d’Afrique
des Nations, une compétition sportive ou/et de danse ? A voir comment sont célébrés les buts
marqués, on se rend compte que chaque équipe débarque à la Can avec la nouvelle
danse de son pays. Tous s’y mettent, Congolais, Ghanéens, Sénégalais, Ougandais,
etc. Ceci sans doute pour montrer
l’aspect festif de la compétition. Sport et culture ont toujours évolué dans le
même stade. La culture a toujours accompagné le sport en servant de cérémonial
d’ouverture à presque toutes les compétitions. Ainsi, pour démarrer une
manifestation sportive mondiale ou continentale, chaque pays fait étalage de
son patrimoine culturel comme pour dire à ses hôtes que ce n’est pas seulement
le sport qui l’intéresse. C’est pourquoi, regarder la Can sur le terrain
revient à connaître les tendances culturelles des pays, d’abord lors de la cérémonie
d’ouverture, de fermeture et surtout à l’occasion de la célébration des buts.
Des moments où des pas endiablés de danse sont déroulés dans une chorégraphie
parfaite avec chaque joueur, un rôle. Le buteur comme chef d’orchestre. Pour
l’ouverture de cette Can, le Sénégal a été plus qu’honoré avec la présence de
deux des fils ou originaires du pays dans le lot des artistes qui ont animé des
prestations. Les chanteurs Akon et Booba. Pour la finale, nous dit-on aussi, la
chanteuse Coumba Gawlo Seck fait partie des artistes choisis pour animer les
concerts de la finale, donc de la cérémonie qui ferme la Can. La culture donc
au début, à la fin et durant cette grande compétition sportive africaine. Ce
qui montre que la culture et le sport véhiculent les mêmes valeurs et charrient
une ferveur commune. Ces deux domaines
peuvent être donc des vecteurs de paix, de concorde sociale et d’entente des
peuples. Ne dit-on pas que la musique n’a pas de frontières et que le langage
du sport est universel. Que le fête soit belle donc sur et en dehors des
terrains et que la danse du football soit au rendez-vous lors de la deuxième
phase de cette Can……
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire