A cette même période, il y a deux ans, ce mot CANculatrice, avait
fait son apparition dans l’univers très inspiré des réseaux sociaux. Une
manière de qualifier cette compétition où les équipes devant aller en quarts de
finale devaient se déterminer à la dernière journée. Pour cette édition aussi,
la Can n'a pas échappé à ces petits calculs d'épicier. Sur les quatre poules,
seules deux équipes avaient assuré leur qualification pour le deuxième tour à
ce stade de la compétition. Une bonne chose pour cette compétition majeure qui
se bonifie d'année en année ?
Peut-être bien. Cela prouve un certain nivellement des valeurs comme on aime le
dire à chaque tournoi. Un nivellement des valeurs qui fait que les meilleures
équipes peuvent être les dernières et les moins biens, les premières. Comme
lors de la précédente, les grandes équipes ont eu du mal de se départir des
petites dans les phases de poules. Même la championne sortante, la Côte
d’Ivoire, ne s'est qualifiée qu'à l'ultime match de la phase de poule et in
extremis. Une façon aussi de dire que la
Coupe d’Afrique des Nations n’a jamais été si « open ». Les équipes vainqueur
peuvent difficilement se tirer d’affaire avant de monter crescendo, aller
remporter la coupe et se placer au sommet du football africain. C’est aussi
pour dire que les calculs ne paient pas trop dans le sport marqué par certains
aléas. Beaucoup avaient calculé sur un passage au deuxième tour du pays
organisateur et du champion en titre. Des calculs qui peuvent être faux. Le
Gabon étant déjà sorti du tournoi, il reste la Côte d’Ivoire, le champion en
titre, pour se départir de la phase si difficile de poule. Dans les prochaines
et dernières journées, place maintenant à la calculatrice à la main pour ainsi
soustraire, additionner, multiplier même diviser pour avoir les dernières
places en quarts de finale. Une rude épreuve de calcul qui a fini de faire de cette
compétition une vraie CANculatrice……
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