C’est un débat qui revient à chaque Coupe d’Afrique des Nations. Tant il est posé par les médias tous les deux ans. La question entre entraîneurs locaux et étrangers est devenue le sponsor médiatique de la Coupe d’Afrique des Nations. Chacun y voit sa lecture et propose même un duel entre ces deux catégories d’entraîneurs pour voir quelle est la meilleure. A y voir de près, cela ressemble un peu à du chauvinisme. Pourtant, les joueurs qui disputent la Coupe d’Afrique des Nations sont presque tous des expatriés. Rares, sont les équipes qui alignent dans leur effectif une base locale. En dehors de quelques équipes maghrébines et l’Egypte, celle de la République démocratique du Congo dans une moindre mesure, toutes les autres sont composées essentiellement de joueurs expatriés. Bien, au moment où on ne s’offusque pas de cela, pourquoi est-on gêné que nos équipes soient entraînées par des entraîneurs étrangers? S’il y a un domaine où la mondialisation a réussi à effacer la nationalité et les barrières, c’est bien celui de la compétence. La compétence est devenue apatride dans un sens positif, parce qu’elle n’a pas de nationalité aujourd’hui. Au niveau des grandes multinationales qui cherchent à gagner dans la compétition commerciale mondiale, on fait fi de la nationalité des employés. Ce qui compte, c’est l’apport qu’ils pourront donner à l’entreprise, à ses performances. Pour la Can aussi, ne devrait-on pas juger les entraîneurs étrangers sur l’apport qu’ils donnent aux équipes africaines, en termes de valeur ajoutée. Dans les multinationales américaines, on dit qu’avoir des employés d’origines diverses fait que chacun amène quelque chose de son pays. C’est l’agrégat de ces choses qui donne un produit fini avec plusieurs composantes. Ce qui va faire nécessairement une force. Si les entraîneurs étrangers amènent une petite dose de tactique héritée de leurs pays, combinée avec celle africaine, forcément le résultat va être positif. L’autre débat aussi, c’est qu’il faut que nos entraîneurs locaux, s’ils veulent se bonifier, aillent exercer leurs talents en dehors du continent. Ce qui leur donnera une certaine ouverture et sans nul doute, un autre apport de plus à leur carrière et à leurs équipes nationales
vendredi 3 février 2017
PETIT CAMP: … Vrai-faux débat
C’est un débat qui revient à chaque Coupe d’Afrique des Nations. Tant il est posé par les médias tous les deux ans. La question entre entraîneurs locaux et étrangers est devenue le sponsor médiatique de la Coupe d’Afrique des Nations. Chacun y voit sa lecture et propose même un duel entre ces deux catégories d’entraîneurs pour voir quelle est la meilleure. A y voir de près, cela ressemble un peu à du chauvinisme. Pourtant, les joueurs qui disputent la Coupe d’Afrique des Nations sont presque tous des expatriés. Rares, sont les équipes qui alignent dans leur effectif une base locale. En dehors de quelques équipes maghrébines et l’Egypte, celle de la République démocratique du Congo dans une moindre mesure, toutes les autres sont composées essentiellement de joueurs expatriés. Bien, au moment où on ne s’offusque pas de cela, pourquoi est-on gêné que nos équipes soient entraînées par des entraîneurs étrangers? S’il y a un domaine où la mondialisation a réussi à effacer la nationalité et les barrières, c’est bien celui de la compétence. La compétence est devenue apatride dans un sens positif, parce qu’elle n’a pas de nationalité aujourd’hui. Au niveau des grandes multinationales qui cherchent à gagner dans la compétition commerciale mondiale, on fait fi de la nationalité des employés. Ce qui compte, c’est l’apport qu’ils pourront donner à l’entreprise, à ses performances. Pour la Can aussi, ne devrait-on pas juger les entraîneurs étrangers sur l’apport qu’ils donnent aux équipes africaines, en termes de valeur ajoutée. Dans les multinationales américaines, on dit qu’avoir des employés d’origines diverses fait que chacun amène quelque chose de son pays. C’est l’agrégat de ces choses qui donne un produit fini avec plusieurs composantes. Ce qui va faire nécessairement une force. Si les entraîneurs étrangers amènent une petite dose de tactique héritée de leurs pays, combinée avec celle africaine, forcément le résultat va être positif. L’autre débat aussi, c’est qu’il faut que nos entraîneurs locaux, s’ils veulent se bonifier, aillent exercer leurs talents en dehors du continent. Ce qui leur donnera une certaine ouverture et sans nul doute, un autre apport de plus à leur carrière et à leurs équipes nationales
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