lundi 6 février 2017

PETIT CAMP :In Fine


Le dernier jour d’une compétition est synonyme de remise de médailles et trophées. C’est le moment des congratulations pour les vainqueurs et de désolation pour les vaincus. Cette 31ème Coupe d’Afrique des Nations n’a pas échappé à ce rituel qui marque, comme un usuel, toutes les grandes compétitions. C’est le moment aussi de se projeter sur la prochaine édition avec aussi des inquiétudes et espoirs. La Coupe d’Afrique des Nations, tournoi majeur au plan mondial, est devenu l’évènement qui rassemble tout un continent au tour des valeurs fortes de la communion des cœurs et de l’entente des peuples. Son niveau sportif est aujourd’hui très appréciable avec en corollaire des retombées économiques et même politiques. En Afrique, la Can est synonyme de fête de la jeunesse africaine qui, tant sur les pelouses qu’en dehors, manifeste sa joie de vivre et son enthousiasme. En témoigne des moments de liesse qui accompagnent chaque célébration de buts dans tout le continent. Pour une fois dans l’année, les caméras du monde entier sont braquées sur l’Afrique et ne filment pas des scènes de panique ou de détresse comme en raffolent les médias occidentaux quand il s’agit de parler du continent africain. Cette 31ème édition de la Can n’a ainsi laissé que de belles images sur et en dehors des pelouses de Libreville, Franceville, Oyem et Port Gentil. Cette Afrique-là est belle à voir. Il s’agit maintenant de faire plus pour avoir une Can qui soit aux standards des grandes compétitions mondiales. Pour cela, il ne faut pas aussi la dénaturer. Sa racine africaine devra être protégée au moment où elle essaime dans le monde entier. C’est pourquoi il ne faut pas céder à cette propension des clubs européens à déplorer l’organisation de cette compétition en pleine saison. Il ne doit pas être question pour la Caf de décaler la période de tenue de cette compétition qui représente beaucoup pour l’Afrique et les Africains. Ce n’est pas aux autres de nous dicter notre agenda de développement sportif. C’est aux Africains de déterminer la date de tenue de leur compétition sportive, presque seul mouvement d’ensemble dans le continent, seul moment où on sent toute l’Afrique en fête….


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire