Nous avons eu à
parler dans ces lignes de l’autre compétition qui, avec la Coupe d’Afrique des
Nations, a marqué l’Afrique en ce début d’année : le choix du président de
la Commission de l’Union africaine. Une compétition qui, comme la Can, a opposé
des Africains présentés par leurs pays comme candidats. A la fin, c’est un seul
qui est resté, le Tchadien Moussa Faki Mahamat.
Certains ont eu à railler les candidats perdants surtout au Sénégal. Mais comme
pour la Can, les équipes présentes ont eu à passer des phases éliminatoires
très rudes pour arriver à Libreville. Ce qui démontre de leur mérite. Pour la
présidence de la Commission de l’Union africaine, tous les candidats et
candidates qui se sont présentés sont tous aussi méritants. C’est au vu de
leurs parcours personnel, professionnel et politique que leurs pays les ont
inscrits à cette candidature. C’est toute compétition qui est ainsi faite. Il
faut un vainqueur et des perdants. Mais au fond, comme le recommande l’esprit
sportif, il n’y a aucun perdant dans une compétition sportive. Dans l’adversité
sportive, on y apprend et gagne plus que ce qu’on y perd. D’ailleurs, l’idéal
olympique théorisé par le Baron Pierre de Coubertin, qui a repris
l’organisation des Jeux olympiques, dit clairement que « l’important,
c’est de participer ». Pour cette 31ème édition de la Coupe
d’Afrique des Nations et l’élection de la présidence la Commission de l’Union
africaine, l’important, c’était d’y être. Certes, il faut un vainqueur pour
toutes ces deux compétitions. Aux lendemains de ces deux compétitions, on s’est réveillé tous
dans le même continent. Ce fut le moment où on s’est rendu compte que personne
n’a gagné, ni perdu. Avec ces deux compétitions, chacun des
candidats et chacune des équipes a bien défendu son point de vue ou son
football, croyant qu’il était le meilleur de l’Afrique et pour l’Afrique. La
Can, c’est un rassemblement des équipes nationales pour marquer l’esprit
communautaire sportif. De même que le Sommet de l’Union africaine qui marque
l’attachement des peuples africains à son unité. In fine, il n’y aura qu’un
seul vainqueur, c’est l’Afrique avec sa jeunesse triomphante et sa politique
gagnante. Une Afrique qui gagne…..
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire