L’accès de tous non compte tenu
des origines sociales. Une marque déposée de l’école publique qui garantit
ainsi l’équité et la justice à tous les enfants de la république. Ce principe a
conduit à une gratuité des frais d’inscription dans tous les échelons de l’éducation ou bien à des sommes
dérisoires fixées. De 10 000 francs au Secondaire à 5 000 francs à
l’université à une certaine époque. Aujourd’hui face à la lourdeur et l’ampleur des charges de fonctionnement des écoles et la
faiblesse des moyens mis à sa disposition, ce verrou de la gratuité ne doit pas
certes sauter mais un peu dévissé pour laisser souffler l’Etat, bailleur
principal de l’école. Ce qui permettra
de diversifier les sources de financement de l’école. Dans la structure de financement
de l’école l’Etat occupe la première et prépondérante place. S’en suivent
collectivités locales, partenaire techniques et financiers entres autres avant
la contribution des ménages. Une part des ménages certes modique pour l’école publique mais symbolique et qui doit être systématisée pour une
implication et appropriation de l’école par les parents. Si l’école publique
dans ses fondements, est pour tous, son financement doit se faire par
tous : Etat, collectivités locales,
partenaires techniques et financiers et surtout par les parents,
premiers bénéficiaires de cette école de la république. Avec la nouvelle
réorientation de l’école qui se veut
celle de la « communauté », l’implication de tous les acteurs est
nécessaire pour accroître les financements et les consolider. Les fonds générés
surtout par les parents doivent être gérés de manière concertée et transparente avec une reddition des comptes et imputabilité
permanente. Ce qui occasionnera une adhésion et compréhension des parents
cotisants. L’autre défi de l’école est aussi de chercher d’autres sources de
financement nécessaires pour son bon fonctionnement. Plusieurs pistes ont été énoncées
par les spécialistes qui permettront à l’école d’être sur la bonne route. L’approche
responsabilité sociale des entreprises et philanthropique est préconisée permettant ainsi à l’Etat de souffler et de se concentrer sur les dépenses
d’investissement nécessaires à un élargissement de la carte scolaire. La
contribution des anciens de l’école demeure aussi une piste de solution.
Combien sommes-nous à devoir à l’école publique notre réussite et position
sociale. Nous sommes donc redevables et
avons une dette en vers cette
institution qu’est l’école publique. La meilleure manière de s’en acquitter
c’est de retourner l’ascenseur à cette école qui a été un escalier de la
réussite pour nous……..
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