Cette semaine démarre l’événement que je considère comme étant celui qui rassemble et réunit le plus les Africains. La Coupe d’Afrique des Nations (#CAN) est un moment où on voit presque toute l’Afrique en fête. Un temps aussi où les caméras du monde se braquent sur notre continent sans en raconter ou relater des scènes de chaos, des images de fiasco, ou des imbroglios socio-politiques.
C’est cette Afrique que j’aime voir. Une Afrique en liesse qui fête ses champions dans leurs prouesses sportives qui sont devenues aujourd’hui lucratives et récréatives. La tenue de la compétition de cette année (qui devait se faire en 2021), avec les péripéties qui l’ont accompagné, est symptomatique et symbolique des enjeux actuels auxquels l’Afrique est confrontée aujourd’hui. L’absence d’un leadership conséquent et convaincant dans nos institutions panafricaines a fait qu’une organisation comme la #FIFA, qui n’a pas de leçons à donner en termes de bonne gouvernance, s’immisce dans nos affaires intérieures, jusqu’à nous imposer son agenda sportif en déphasage avec nos aspirations et ambitions. Ce que la FIFA n’osait pas faire du temps d’Issa Hayatou. Malgré tout ce qu’on peut reprocher au camerounais, il avait cette force de caractère sans être autoritaire et ainsi donné à la #CAF cette empreinte salutaire…
Cela a aussi permis à la CAF et à sa compétition majeure, la CAN, d’être parmi les plus suivies au monde avec du coup des retombées économiques et mêmes politiques. L’éclosion de talents africains (dont la plupart sont formés ici) au plan international a donné une certaine propulsion à notre compétition continentale qui fait qu’elle n’est plus considérée comme un tournoi exotique ou excentrique. Dans un championnat comme la #PremierLeague, les joueurs africains, à défaut d’être les leaders techniques de leurs clubs, font partie des meilleurs joueurs. Ce qui montre, qu’à l’heure de la mondialisation, les produits de nos formations dans le domaine du football, ne font pas pâle figure, à la face du monde…
Ce qui reste à l’Afrique pour lui permettre de tenir debout, face aux autres parties du monde, c’est le leadership. Dans tous les domaines, à l’image du football, il y a un fort potentiel pour l’Afrique, qui peut nous permettre de marcher et de regarder les autres fièrement. C’est à nos organisations supranationales d’incarner ce nouveau tempo et faire en sorte que les désirs et désidératas des autres ne nous soient pas imposés. S’il n’y avait pas cette mobilisation populaire et autoritaire des Africains, la FIFA allait acter le report de notre compétition majeure, pour juste faire plaisir aux autres qui avaient d’autres désirs…
Ainsi, dans tous les secteurs, politique, économique, et aussi sportif, les agendas doivent être définis par et pour les africains et les autres, s’ils veulent nous aider et accompagner, doivent s’y conformer. C’est une question de souveraineté et de dignité…
En attendant que la fête soit belle sur toutes les pelouses du Cameroun et dans toute l’Afrique. Que le meilleur gagne….
#AFCON2021
#BON_DÉBUT_DE_SEMAINE
#AFRIQUE_MON_CONTINENT