mercredi 20 février 2019

Le virtuel et le réel




« Le candidat des réseaux sociaux », raillait-on à tort ou à raison, à l'endroit d'un des prétendants à la présidence de la république du Sénégal. Aujourd’hui, pour parler à ces railleurs, je voulais dire ceci : que vous le  veuillez ou pas, les réseaux sociaux, Facebook en premier, ont aujourd'hui un grand impact sur notre manière de faire, de vivre et de voir les choses. Surtout celles politiques. Au delà d'avoir changé nos manières, ces réseaux sociaux ont créés des relations, des inimités peut-être. Mais cela a permis de rapprocher plus les gens. Dautres diront que cela a engendré moins de chaleur humaine en éloignant les gens dans le rapprochement. Cest selon. Une chose est sûre, ces réseaux sociaux ou  nouveaux médias ont  bouleversé beaucoup de certitudes.
Les hommes politiques traditionnels s'appuyant sur les médias traditionnels n'ont plus le monopole de l'influence sur les électeurs. Chacun avec sa tablette, son Smartphone, ordinateur, à partir de nimporte quel lieu peut diffuser des informations, influencer des personnes, changer le cours normal des choses dun clic
Ce qui fait qu'avec la campagne électorale, certains ont choisi d'allier le réel et virtuel dans leurs stratégies d'approche et dinfluence. En allant directement vers les électeurs et aussi en s'appuyant sur ces nouveaux médias pour davantage affiner leur art de la persuasion, très important dans le discours politique. Surtout durant une campagne électorale. Mais attention. Pour que le discours politique passe, il faut une synchronisation-articulation entre le réel et virtuel. Sinon gare à la distorsion que le virtuel peut apporter chez les électeurs qui vivent le réel. Un message aussi aux candidats ou leurs équipes : ne prenez pas les nombres de views et de likes sur les réseaux sociaux,  laffluence et lassistance dans les meetings comme une sonde. Une sonde sur un terrain, réel ou virtuel, peut se révéler positive au départ et négative à l'arrivée. Ou l'inverse.....

dimanche 17 février 2019

Le centre et la périphérie…..



De mes cours de Relations internationales, j'en ai retenu une théorie, qui m’a beaucoup marqué. Celle marxiste qui parlait de la dépendance ou du centre et la périphérie. La théorie du centre-périphérie est relativement simple à comprendre. En très gros résumé, c’est la théorie, qui peut être appliquée au niveau national ou international des relations, qui explique le sous-développement des périphéries au bénéfice du développement accentué des centres……
Aujourd’hui avec ces élections présidentielles, c’est la théorie du centre et de la périphérie qui permet de comprendre la carte électorale. Une carte essentiellement centrée vers l’ouest du pays qui pendant longtemps a représenté plus de la moitié des électeurs du Sénégal. De 52 %, le pourcentage de l’axe Dakar-Thiès-Diourbel est passé à 47 %. Mais malgré c
ette diminution de son poids électoral, ces zones restent toujours des « swings states » au sens américain. C'est-à-dire des circonscriptions électorales qui font office de pivots. Donc capables de faire basculer l’issue des élections……
Cette position de pivot de ces zones résulte selon moi de l’échec de la politique d’aménagement territorial du pays depuis les indépendances. Je ne peux pas comprendre que ces zones surtout Dakar, qui a une portion du territoire national , accueille près du tiers de la population sénégalaise….
Il faudra pour le prochain président du Sénégal, équilibrer les dynamiques territoriales du pays pour que trois circonscriptions électorales du pays ne puissent pas à l’avenir, décider seules, de celui va prendre les rênes de ce pays…..
#Battle_of_Roume #2K19 #Senegal_Mon_Pays